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"Drôle de Guerre" : Règles Complémentaires

101. Afin de garantir l'équilibre européen actuel et dans un souci de pacification des esprits, l'URSS propose de réunir les pays suivants, via leurs diplomates les plus reconnus : angleterre, autriche, espagne, USA, France, italie et URSS. L'Allemagne n'est PAS conviée à cette phase préparatoire. Pour d'évidentes questions de discrétion et afin de ne pas alerter les services de renseignements allemands, l'URSS propose que cette réunion se tienne sur son sol, dans une datcha discrète de la banlieue de Leningrad, plutôt qu'à Genève, ville certes neure mais très surveillée. La réunion doit se tenir de façon secrète, ce qui exclut toute communication préalable auprès des opinions publiques de nos différents pays, afin de préserver une relative tranquillité politique et sociale.

102. La conférence de Leningrad est un franc succès pour la diplomatie soviétique, qui réussit à vaincre les réticences de la plupart des participants. L'Influence de la RUSSIE en cas de tentative de corruption sera augmenté de 1 (pour une fois seulement). En revanche, la non-participation de l'ITALIE et de l'ALLEMAGNE empêche de régler certains problèmes, notamment coloniaux (Afrique) et économiques, qui restent en suspens.

103. Le Gouvernement de sa Majesté, fort du constat positif de la conférence de Léningrad, et désireux d'assurer la prospérité économique nécessaire au maintien d'une paix durable, souhaite améliorer la coordination des politiques économiques & financières de l'ensemble des grands acteurs mondiaux, Allemagne comprise. Il propose donc de créer une organisme de tutelle, patronné par la Société des Nations, le European Economic Council (EEC), présidé par un comité de sages issus des différents pays. Le rôle de ce comité est de favoriser l'émergence de structures internationales, à la fois juridiques et économiques, pouvant prendre des décisions communes en matière de production agricole, d'approvisionnement énergétique et de développement industriel, en particulier dans les grandes zones transfrontalières européennes.

104. Ce n'est pas sans une certaine défiance que les gouvernements européens ont entériné la création, à l'instigation de l'Angleterre, de l'European Economic Council . Il semblerait donc que les intentions pacifiques prévalent à l'heure actuelle. Néanmoins, derrière la volonté affichée de pacifier le Vieux Continent par le développement des échanges commerciaux, nombre de capitales ont cru déceler des velléités hégémoniques peu favorables aux puissances continentales. En outre, la tutelle exercée par la Société Des Nations n'est pas pour rassurer les partenaires de Londres, d'aucuns la considérant comme une simple coquille vide. Après l'URSS et l'Angleterre, l'intervention imminente de l'Autriche dans le concert international devrait donner une idée plus juste du positionnement des puissances moyennes.