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"Drôle de Guerre" : Règles Complémentaires (partie-test du 24 juillet au 3 août 2001)

Un texte en style normal indique une Proposition de loi acceptée. Un texte en italique indique le commentaire de cette Proposition par l'Arbitre. Un texte en grisé indique une proposition rejetée.


101. Une réunion secrète des diplomates et des dirigeants des états concernés (donc, tous les pays joueurs y compris Hitler) afin de trouver un compromis.

102. La réunion aura lieu en terrain neutre (Suisse). Une réunion a lieu à Munich dans la maison d'été du Fürer. Certains diplomates sont absents, notamment l'espagnol, l'italien et l'autrichien. Le Traité de Munich est finalement signé le 12 avril 1936, et prévoit un certain nombre d'accords de non-agression entre les signataires. Mais les dispositions du traité restent plutôt floues, et les diplomates français et anglais rendent un rapport mitigé à leurs gouvernements respectifs.

103. L'ambassadeur d'Autriche propose à son voisin et ami allemand de signer un pacte de non-agression pour cinq ans et de mettre en commun les ressources industrielles et militaires sur des zones transfrontalières.

104. La collaboration politique, économique et militaire prend effet rapidement : dans un premier temps, l'Allemagne nazie gère la zone militarisée a égalité avec son partenaire autrichien. Toutefois, le Reich ne tarde pas à devenir de plus en plus envahissant ; monopolisant les postes de pouvoir essentiels du commandement théoriquement bipartite de la zone. Le gouvernement autrichien tente bien de garder son indépendance, mais le fait de s'engager de façon si évidente aux côtés des Allemands est interprété comme un signe de faiblesse par l'opinion publique autrichienne qui, sensibilisée par la campagne de publicité orchestrée à l'aide des nouvelles techniques de propagande de Goebbels, élit un pantin obéissant aux ordres d'Hitler aux éléctions suivantes. L'Autriche, désormais annéxée politiquement au Reich, ne possède plus de puissance militaire propre : ses points s'ajoutent à ceux du Reich. Elle perd aussi 2 points d'influence, du fait que le gouvernement d'opposition de Dolfuss est éxilé à l'étranger. Par ailleurs, la politique qu'elle défend est désormais celle d'Hitler. En revanche, elle a la garantie que l'Allemagne ne l'agressera pas.

105. Coordination des politiques économiques entre les pays européens

106. La coordination des politiques économiques, notamment dans l'effort de redresser l'endettement issu de la Première Guerre Mondiale, a été couronné de réussite pour tous les pays participants, qui gagnent 500 LO chacun. Un certain Coudenhove-Kalergi, inspiré par la construction d'une "Grande Europe", propose l'organisation de conférences pan-européennes tous les ans à Lausanne.

107. Des généraux partisans de la guerre mobile finssent par faire entendre leur voix en France, et obtiennent les fonds pour pouvoir réorganiser l'armée afin que celle-ci adapte ses techniques stratégiques et son matériel dans ce domaine.

108. Adaptant sa stratégie aux nouvelles conceptions de la guerre mises en place en Allemagne, la France abandonne son projet d'une ligne de défense enterrée pour mettre en place un dispositif qui privilégie la facilité de déplacement des troupes. Unités de blindés rapides et infanterie mobile rajoutent 1 point de puissance militaire à la France. Par ailleurs, toute tentative d'attaque-éclair sur son territoire est désormais fortement pénalisée.

109. Le Gouvernement italien propose à l'assemblée une série de décrets visant à baisser l'âge légal de la conscription de vingt ans à dix-huit, et augmentant l'effectif de l'Armée de Terre de 35% sur deux ans. REJETÉ.

110. Le conseil des Soviets, inquiet par la crise économique qui poursuit ses ravages dans le monde paysan en Europe, propose la création d'un comité de restructuration économique agricole (CREA) à la SDN.

111. Le CREA, avec son enveloppe de 40 milliards de $ débloqués par les gouvernements de chaque pays participant, permet d'offrir des subventions importantes au monde agricole. L'URSS gagne 500 LO et la France 250 LO. Les risques de pénurie alimentaire en cas de blocus, de guerre ou de catastrophe naturelle sont réduits de moitié.

112. Grande campagne de presse antimilitariste lancée à l'échelle européenne à travers la presse et la radio. REJETE

113. Le gouvernement autrichien propose le rattachement économique de l'Autriche à la zone allemande, en vue de la constitution d'un marché commun en Europe centrale. REJETÉ

114. La victoire des troupes nationalistes en Espagne ouvre le règne prospère d'un régime dictatorial, qui renforce considérablement le dispositif militaire espagnol. REJETE.

115. Une bombe posée par un groupe d'agents secrets français explose à l'occasion d'une réunion de l'Etat-major d'Hitler, transformant toutes les personnes présentes en gelée de cerise liquide. - REJETÉ -

116. L'Italie signe un accord militaire avec le Reich pour utilisation conjointe de leurs troupes dans leurs campagnes africaines respectives.

117. La conjonction des troupes italiennes et allemandes en Afrique accelère grandement le processus de colonisation entamé par ces deux puissances : l'Ethiopie tombe aux mains de Mussolini sans que la France ou l'Angleterre ne puissent rien y faire. Le Reich ayant une armée plus efficace et structurée que l'Italie fasciste, il doit déporter une partie de ses ressources propres pour compenser la différence : il n'y a donc pas de gain significatif, sauf en cas d'opération conjointe menée en Afrique en cas de guerre, auquel cas les armées des deux pays ont un bonus de +1 du fait de leur coordination préalable et des positions stratégiques conquises dans les pays africains. Par ailleurs, du fait que les troupes que l'Italie a envoyé dns ce pays doivent y rester stationnées dans un premier temps pour assurer la stabilité politique, elle ne gagne pas non plus d'avantage militaire lourd dans l'opération. En revanche, la spoliation systèmatique des ressources du pays lui rapporte 1000 LO. Les avantages gagnés par le Reich sont équivalents, et s'ajouteront aux ressources de l'Autriche. Enfin, le pouvoir politique que l'Italie gagne dans la région grâce à cette conquête étant compensé par la condamnation de la SDN, il n'y a pas de changement d'influence.

118. Devant l'attitude ouvertement expansionniste et pro-militariste conjointement adoptée par l'Autriche, l'Allemagne et l'Italie, le Soviet Supreme décide la mobilisation générale de ses troupes et la constitution d'une ligne de défense à l'ouest.

119. L'URSS constitue un bloc de défense qui lui permet de gagner 1 PM et pénalisera toute attaque venant de l'ouest. La menace soviétique est un prétexte suffisant pour que le Reich déploie ses troupes vers la frontière polonaise. Par le jeu des alliances, on voit mal comment un nouveau conflit à l'échelle européenne pourra être évité.