Jacques Bergier, Admirations (Christian Bourgois,
1969) :
"Plus tard, il [CS Lewis] sera influencé aussi bien
sur le plan de la lecture que sur celui de l'amitié et
du contact personnel par le grand écrivain moderne JRR
Tolkien (voir dans le présent livre le chapitre sur celui-ci
: le Seigneur des Anneaux)" (reproduit dans CS Lewis,
Cette hideuse puissance, NéO 1979, p.197)
E.C. Brewer et I.H. Evans, Dictionary of Phrase &
Fable (Wordsworth, 1993) :
"A benevolent hospitable burrow people, two to four feet
high, and fond of bright colours, the creation of Professor JR
Tolkien. They are featured in his two works, The Hobbit
(1937) and The Lord of the Rings (1954-1955)." (p.534,
définition du mot "hobbit")
Julien Gracq, En lisant, en écrivant (José
Corti, 1980) :
"Ardenne : la Vieille Forêt dont il est question
dans le Seigneur des Anneaux, a ici son siège social
: tout le reste n'en procède que par marcottes, boutures
et transplantation ; point de vraie forêt que la forêt
Hercynienne." (p.92)
"L'intronisation, aujourd'hui acquise, de Tolkien comme de
Simenon dans le tableau de la littérature contemporaine,
en élargissant brusquement les limites du "roman noble",
va amener rétro-activement dans celui du XIXe siècle
la promotion de Dumas comme elle avait amené celle de Jules
Verne" (p.245)
"Enigmatique, et irritant pour l'esprit, le cas de ces écrivains
que la librairie, à la longue, a imposés à
la littérature : Simenon ou Jules Verne tout comme Dashiell
Hammett ou Tolkien." (p.295)
Stephen King, Danse Macabre (J'ai Lu n°1355).
"les pages les plus prestigieuses de la littérature
fantastique obéissent souvent à cette loi du "ralentissons"
pour regarder l'accident" : voyez commenr Beowulf massacre
la mère de Grendel, comment le narrateur du Coeur révélateur
[nouvelle d'Edgar Poe] dépèce son bienfaiteur à
demi aveugle avant de cacher les morceaux sur le plancher ; voyez
encore comment Tolkien, dans le dernier volume de sa trilogie
des Anneaux, décrit la bataille acharnée
que se livrent Sam le Hobbit et Shelob l'araignée."
(p.15)
"Pendant que leurs concitoyens construisaient des voies
ferrées, Poe et Lovecraft s'éteignaient, misérables.
Tolkien dut patienter vingt ans durant avant de voir s'imposer
ses univers parallèles" (p.18)
"la littérature d'horreur est presque toujours allégorique
; parfois, comme dans la République des animaux
ou 1984, l'allégorie est intentionnelle mais, d'autres
fois, elle semble naître à l'insu de l'auteur. Ainsi
JRR Tolkien a-t-il toujours juré ses grands dieux que son
seigneur de Mordor n'était pas un Hitler en habit de comédie,
mais les thèses et les analyses allant dans ce sens ne
cessent de s'accumuler..." (p.21)
"[à mi-chemin entre le sommeil et le réveil]
là où se trouvent les terriers des créatures
qui menacent Frodo et Sam" (p.22)
Philippe Le Guillou : Les Livres des guerriers d'or
(Gallimard, 1995) :
"Je rêvais de chevaliers en manteaux de sel et de feuilles,
de rivages chaotiques [...]. Comme dans les romans de Tolkien,
de Gracq et de Boorman." (dos de la couverture)
Daniel Pennac, Comme un roman (ch.3, Gallimard, 1992)
"Pour lui [l'enfant], nous sommes devenu conteur (...) nous avons multiplié les personnages, enchaîné les épisodes, raffiné les chausses-trapes... Comme le vieux Tolkien à ses petits-enfants, nous lui avons inventé un monde."
Le Petit Robert (1995) :
"Romancier britannique d'origine sud-africaine (Bloemfontein 1892 - Bournemouth 1973). Marqué par la Première Guerre mondiale, il rejeta en bloc la civilisation moderne et se plongea dans l'étude de la littérature médiévale ; il devint professeur à Oxford en 1925, donna des études sur Chaucer et sur le lai de Beowulf. Son oeuvre est nourrie de connaissances anthropologiques et d'emprunts aux mythologies nordiques. Le Seigneur des Anneaux (1954-56- se présente comme l'épopée d'une ère révolue de l'histoire où doit être détruit un anneau corrupteur qui rend omniprésent celui qui le détient. Ce cycle comble les aspirations des lecteurs avides d'évasion et fait depuis le milieu des années 1960 l'objet d'un véritable culte.
Terry Pratchett, The Discworld Companion (Victor
Gollancz, 1995) :
"I've had one or two letters from the Celtic fringe complaining
about the treatment of elves in Lords and Ladies. They
said I was slandering the Tuatha de Danaan, which were probably
the models for Tolkien's elves, by deliberately mixing them up
with the Sidhe, who were more your basic faerie baby-snatchers."
(p.280)
"I try to reply to everything [the fanmail] because I once
wrote to JRR Tolkien praising one of his books, and I got a reply.
It wasn't a long one, but it was polite and he'd signed it and
I've always thought, if he could do it with the kind of postbag
he got, I should too." (p.285)
Hugo Pratt, in De l’autre côté de Corto (p.189, Casterman, 1990)
" ...Tolkien a dit que c'est formidable de pouvoir comme les enfants
vivre à volonté dans un monde mythique, d'y entrer et d'en sortir comme l'on
veut. Pour un adulte, c'est plus difficile. Il m'arrive de ne plus avoir
envie de sortir de ce monde de mythes, et même de ne plus très bien savoir où
est le monde réel..."
(Citation quasi-identique dans l'émission "Caractères" n°36 de Bernard Rapp, diffusée en sur Antenne 2 le 14 juin 1991.)
David Pringle, Modern Fantasy : the Hundred Best Novels
(Grafton Books, 1988)
"It is not chance that this kind of fantasy arose in nineteenth
century England, the country that first felt the pressure of industrialization
; that its main practitionners, whether Morris, Lord Dunsany,
CS Lewis, ER Edison, or JRR Tolkien, all profoundly disliked their
own time" (p.18)
"Fafrhrd and the Gray Mouser are rogues through and through
[...] they drink, they feast, they wench, they brawl, they steal,
they gamble [...] It strikes me that Fafhrd and the Gray Mouser
are almost at the opposite extreme from the heroes of Tolkien.
My stuff is at least equally as fantastic as his, but it's an
earthier sort of fantasy" This is true. One of the elements
which makes Leiber's fiction so different from Tolkien's (and
Howard's) is its erotic spiciness." (p.117 : Fritz Leiber,
The Swords of Lankhmar)
"After the Lord of the Rings, this is probably the
most successful fantasy novel of recent times - certainly the
most successful by a British writer. Like Tolkien's book, it was
a "sleeper", an unknown author's ecentric work which
went on to confound all its publishers' expectations. It sold
in huge quantities, and despite the book's implicit conservatism
it seems to have appealed to younger adults, the ecologically-aware
hippy generation of the late sixties and early seventies (much
the same group of people who had turned Tolkien into a belated
best-seller just a few years earlier)." (p.146 : Richard
Adams, Watership Down, 1972)
"There is no doubt that it belongs to the School of J.R.R.
Tolkien. Of all the epic fantasy trilogies which appeared in the
thirty-odd years since The Lord of the Rings, Donaldson's has
been the most commercially successful [...] Donaldson gives us
an entire sub-creation - the world of the Land, where the hero
(magically dsiplaced from our Earth) embarks on a mighty quest
to defeat the corrupting powers of evil as personified by Lord
Foul the Despiser. Although the Land bears more than a passing
resemblance to Middle-Earth, Thomas Covenant himself is a much
more modern hero that any of Tolkien's [...] Unlike Tolkien's
The Lord of the Rings, which I described earlier
as the work of a lifetime, The Chronicles of Thomas Covenant gives
one sense of being an unearned epic." (p.179 : SR Donaldson,
The Chronicles of Thomas Covenant, the Unbeliever, 1977)
"This is another three-volume heroic fantasy, School of J.R.R.
Tolkien. Indeed Guy Gavriel Kay (born 1954, in Canada) has a reputation
as a "Tolkien scholar", having assisted Christopher
Tolkien in the task of editing his father's posthumous book The
Silmarillion? No doubt this gives authority to Kay's statement
that "to be successful in fantasy, you have to take the measure
of Tolkien - work with his strenghts and away from his weaknesses."
[...] There are echoes of Tolkien, Alan Garner and Joy Chant,
but Gay Gavriel Kay has gleefully ransacked so many other, more
traditional, sources that spotting the derivations becomes a pointless
game." (p.252 : GG Kay, The Fionavar Tapestry, 1985-87)
François Rivière, in CS Lewis, Cette hideuse
puissance (NéO, 1979) :
"c'est ainsi qu'on pourra dire de Clives Staples Lewis (1898-1963)
qu'il est digne de figurer aux côtés de Lewis Carroll,
JRR Tolkien et JIM Stewart (alias Michael Innes) parmi les plus
intrigants romanciers oxfordiens..." (p.5)
Duccio Vitale, Jeux de simulation (MA Editions,
1984) :
"L'idée d'introduire des figurines de plus en plus
extraordinaires prit forme dans l'esprit des joueurs passionnés
par l'immense fresque de JRR Tolkien (le Seigneur des Anneaux,
Bilbo le Hobbit), où l'on voit justement s'affronter
à la manière médiévale des armées
fantastiques". (p.19)
"[Liste des wargames fantastiques] Directement inspirés
des romans de JRR Tolkien, on a The Fellowship of the Ring
(ICE) et War of the Ring (SPI)." (p.225)